Archives
Dans cette page vous trouverez :
- Présentation Globale d’Histoire de Mémoires
- Une biographie succinte de Florence Rousseau
- Ateliers menés
- Spectacles montés
- Revue de presse
————————————————————————————————————————–
PRESENTATION
Les objectifs
- Retracer les parcours de vie, les origines par le récit.
- Croiser les petites histoires avec la grande Histoire.
- Revisiter le patrimoine bâti par les histoires de chacun.
- Regarder autrement le territoire avec ses habitants.
- Sensibiliser et former à collecter la mémoire.
- Quels que soient son âge et sa situation sociale, pouvoir s’impliquer et s’exprimer par le biais de pratiques artistiques.
—
Différents moyens d’intervention et outils
- Collecte de la parole (méthode ethnologique et historique).
- Sensibilisation et formation à la collecte de mémoire.
- Accompagnement et formation autour d’un projet intergénérationnel.
- Conception et animation d’ateliers autour du conte, de l’écriture et des arts plastiques.
- Diffusion de spectacles mettant en scène des histoires de vie.
- Création d’événements culturels avec les participants : soirées contes, livrets, expositions…
—
Milieu d’intervention
- Associations culturelles
- Structures d’insertion
- Collectivités territoriales
- Tourisme et patrimoine
- Maisons de retraite
—
————————————————————————————————————————–
Florence Rousseau : BIOGRAPHIE
Récolteuse d’histoires de vie : quand les histoires racontent l’Histoire…
2011 :
Création d’Histoires de mémoires
2002-2010 :
Association Hérit’âge – Chef de projet. Collecte de la mémoire et transmission par des productions culturelles dans des domaines variés : théâtre, conte, exposition photo et plastique, publication, film.
La place de plus en plus importante du conte dans mon travail de formatrice.
Montage des soirées contes, un concept créé avec le metteur en scène et conteur Daniel Fatous : des veillées contes qui associent adolescents et personnes âgées. Développement de ces soirées et réalisations sur plusieurs territoires de la région.
Mon travail de conteuse
Formation à la pratique du conte avec Daniel Fatous, Bernadette Bidaùde et Rachid Bouali. Cette expérience est nourrie par une pratique du théâtre et du clown.
————————————————————————————————————————–
ATELIERS
1 Territoire – 2 Intergénérationnel – 3 Patrimoine – 4 Social
5 Alphabétisation – 6 Formation
1 Projets de territoire
Projet : ballade contée et insolite dans la ville d’Hornaing en 2012
Commanditaire : Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut et la Communauté de Communes du Coeur d’Ostrevent.
Participants : groupe d’habitants de la Communauté de Communes du Coeur d’Ostrevent.
Objectif : valoriser par des spectacles d’histoires vécues le patrimoine humain, bâti et environnemental du territoire.
Projet : » T’es d’min coin » en 2011
Commanditaire : Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut et la Communauté de Communes du Coeur d’Ostrevent.
Participants : groupe d’habitants de la Communauté de Communes du Coeur d’Ostrevent.
Objectif : valoriser par des spectacles d’histoires vécues le patrimoine humain, bâti et environnemental du territoire.
Projet : « 7 x 7 » en 2011
Commanditaire : Résidence et création théâtrale sur le territoire du SIRA ( Syndicat Intercommunal de la Région d’Arleux) par la compagnie Les Tambours Battants.
Participants : Groupe d’habitants en réinsertion.
Objectif : accompagner le travail de collecte auprès des habitants. Créer un livre retraçant l’expérience des habitants.
2 Ateliers intergénérationnels
Projet : « Ateliers intergénérationnels : récit, écriture et arts plastiques » en 2012
Commanditaire : 6 centres sociaux de Flandres intérieure.
Participants : enfants et personnes âgées.
Objectifs :
– Formation des animatrices des centres sociaux à la démarche.
– Création en binôme (personne âgée et enfant) autour des récits de chacun.
– Écriture d’une fiction à partir des récits partagés.
– Création d’œuvres plastiques illustrant cette fiction.
– Exposition itinérante.
Projet : « Apéro contes » de 2008 à 2011
Commanditaire : centre socio-éducatif d’Hazebrouck.
Participants : adolescents racontant des histoires collectées auprès de personnes âgées et celles-ci racontant leurs propres histoires.
Objectifs : soirées contes mettant en scène adolescents et personnes âgées.
3 Valoriser le patrimoine
Projet : au fil de la frontière flamande, 300 ans d’Histoire à découvrir à vélo en 2013
Commanditaire : la province de la Flandre Occidentale.
Participants : habitants frontaliers à Hondschoote.
Objectifs : collecte d’anecdotes autour de la frontière franco-belge.
Projet : le trésor de la quille d’or – Livre audio en 2013
Commanditaire : Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale.
Objectifs : D’après les récits des joueurs de quilles boulonnaises et montreuilloises, réalisation d’un livre audio destiné aux enfants. Co-écriture : Florence Rousseau et Serge Son.
Projet : animation de Café patrimoine en 2012
Commanditaire : Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale.
Participants : joueurs de quilles d’Aix-en-Issart.
Objectifs : récits et collecte de mémoires auprès des joueurs de quilles du boulonnais.
Projet : collecte de mémoire dans les marais de Saint-Omer en 2011
Commanditaire : Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale.
Participants : maraîchers du marais.
Objectifs : récits et collecte de mémoires auprès des maraîchers du marais de Saint-Omer.
4 Accompagner un projet social
Projet : vies partagées en 2012 et 2013
Commanditaire : l’association Vies Partagées (qui à pour but de créer des logements pour personnes âgées).
Objectifs :
– Réflexion autour de la vie quotidienne des personnes âgées : dépendance, fin de vie…
– Formation à la collecte des bénévoles auprès des aînés.
– Restitution des entretiens et accompagnement à l’écriture d’une charte visant à améliorer le quotidien des personnes âgées.
5 Accompagner l’alphabétisation d’immigrés
Projet : réalisation du livret abécédaire « Palabres » en 2013
Commanditaire : l’association Culture et liberté.
Participants : 7 femmes d’origine guinéenne et maghrébine.
Objectifs :
– Animation d’ateliers autour du récit en partant des origines de chacune.
– Réalisation d’un livret sous forme d’abécédaire.
Projet : réalisation d’un jeu « ma mère disait toujours » en 2012
Commanditaire : l’association AREFEP.
Participants : 10 personnes d’origine internationale suivant les cours d’apprentissage du français.
Objectifs :
– Animation d’ateliers autour du récit en partant des origines de chacun.
– Réalisation d’un jeu de société à partir de ces récits avec l’association « Le Pas de Côté » et illustré par Thomas Fieffé.
6 Formations
Incluses dans les différents projets décrits ci-dessus.
————————————————————————————————————————–
SPECTACLES
1. La monstritude, on est pas là pour faire joli
2. De là où je viens.
—
1. La monstritude, on est pas là pour faire joli
Projet créé en 2013.
C’est l’histoire d’un Kraken qui connaît toutes les histoires terrifiantes de l’humanité…
Les monstres de ces histoires, sortent de l’imagination des élèves de l’école municipale d’arts plastiques de Dunkerque.
—
Pendant plusieurs mois, les élèves de l’Ecole Municipale de Dunkerque ont créé
des monstres en vue d’une parade le 25 mai dernier :
« Monstritude : On est pas là pour faire joli »

Affiche du projet « Monstritudes on est pas là pour faire joli »
Pendant plusieurs mois j’ai écouté les secrets de fabrication, les ressentis, les envies…
J’ai collecté près des créateurs les origines et habitations de chaque monstre, ses peurs, ses passions, son Histoire.
Et ….J’ai tricoté autour de ces récits une grande histoire où chaque monstre,
bon gré mal gré, a sa place dans :
« les mythes et légendes des huit mondes du kraken »
Et c’est à mon tour de vous les raconter !

Tract de la visite contée de Florence Rousseau avec Histoires de Mémoires, dans le cadre du projet « Monstritudes »
Page Facebook de l’événement par ici
—
2. De là où je viens. En tournée depuis 2011
« L’une chante, l’autre aussi. Pas les mêmes chansons, pas de la même langue.
L’une conte, l’autre aussi. Pas les mêmes histoires, pas du même pays.
Majorque est entourée d’eau. Le pays gallo est une autre sorte d’île que cerne une frontière invisible sur nos cartes. Chacune est partie de là, de son pays d’enfance : Lointain réel d’où parlent les ancêtres, dont les mystères s’éclairent en étant conté.
Si leurs histoires sont différentes, elles font ensemble une seule musique ; celle d’une mémoire chaleureuse, souvent drôle, inquiétante parfois…
Et sans regrets. »
Spectacle intimiste pour deux conteuses – A partir de 10 ans
————————————————————————————————————————–
REVUE DE PRESSE
Magasine Coeur d’Oestrevent
—
journal du CRIC, Collectif des Réseaux Insertion Culture – Janvier 2013.
—
Magasine Coeur d’Oestrevent
—
Marion et Annette ne s’imaginaient pas que le conte faisait les bonnes amies
PUBLIÉ LE 03/11/2012 Par La Voix Du Nord| MERVILLE |
Centres sociaux, écoles ou maisons de retraite ont intégré les rencontres intergénérationnelles dans le champ des activités classiques.
Six centres d’animations d’Armentières et de Flandre (Hazebrouck, Merville, Steenvoorde et Bailleul) ont innové en « branchant » adolescents et seniors sur le thème du conte. La restitution se fera le 16 novembre sous la forme d’une exposition itinérante, qui partira du centre socio-éducatif (CSE) d’Hazebrouck.

PAR MARC LE TELLIER
Annette, un brin chagrinée, a oublié ses ciseaux crantés. Un réflexe d’ex-enseignante consciencieuse. Pas grave. Elle et son binôme, Marion, 12 ans, trouveront la parade pour illustrer l’aventure loufoque qu’elles ont imaginée. Une belle au bois dormant étourdie oublie d’éteindre sa friteuse. Elle sera sauvée de l’incendie de son château par les aboiements de Rintintin, le chien du fermier d’à côté, chevaleresque amoureux venu la sauver… en tracteur ! « Les personnages nous sont imposés, s’excuse Annette. Je pensais qu’on pourrait étoffer l’histoire. En trois séances, on reste un peu sur notre faim. » Marion, de son côté, est plutôt fière du travail accompli : « C’est une belle histoire, ma première. » Les six centres sociaux associés ont réussi un joli tour de force, amorcé le 14 octobre à Bailleul. Les conteuses de Minus théâtre jouaient De là où je viens, une pièce sur la transmission des histoires familiales. Le spectacle s’est prolongé par des ateliers de collecte de la mémoire, propices à l’échange sur les souvenirs d’enfance.
« L’objectif était de donner un autre regard sur l’autre, de travailler ensemble, de réfléchir et de s’amuser », soulignent Véronique Tanghe et Laurette Decauchy, référentes familles à Sac au dos à Merville et au centre socio-éducatif (CSE) d’Hazebrouck. Elles se réjouissent de « beaux échanges, riches » au cours des trois matinées d’ateliers animées, cette semaine, par la conteuse Florence Rousseau. « Des duos se sont formés par affinités. On a eu le cas de deux personnes qui se sont retrouvées autour de héros de leur jeunesse, Georges de la jungle et Tarzan. » L’entente s’est traduite par la réalisation d’installations, de collages, de dessins ou de peintures en lien avec les histoires créées de toutes pièces. L’exposition des oeuvres sera visible à partir du 16 novembre au CSE d’Hazebrouck. Elle migrera ensuite vers les six structures impliquées.
—
« De là d’où je viens », un voyage entre les vivants et les morts au détour d’un spectacle
PUBLIÉ LE 10/10/2012 Par La Voix Du Nord | TEMPLEUVE |
Les Rencontres culturelles en Pévèle ont accueilli samedi soir au Petit Théâtre

les amoureux de mots et de maux.
Tout commence par la croisée de deux jeunes femmes, retraçant leurs souvenirs de famille au son de l’accordéon sur une scène dépouillée de tout artifice.
Deux voyages si différents mais tellement parallèles.
Elodie raconte sa vie bretonne à la ferme dans les années 80, au fin fond d’un minuscule village entouré de corbeaux. Florence voyage dans les souvenirs espagnols, elle apprend à coudre avec sa grand-mère et retrace la vie de fil en aiguille.
Le point commun des deux femmes est la rencontre surprenante avec les ténèbres et leurs défunts familiers. Pendant plus d’une heure, c’est un aller-retour constant entre la vie et les morts qui donne à voir aux spectateurs des situations fantastiques, absurdes, drôles, mais toujours mystérieuses.
Loïc venait pour la première fois avec sa femme s’asseoir sur les strapontins du Petit Théâtre. « Je n’aime pas le foot, et le bain de foule sur Lille pour Fantastic, ce n’est pas pour nous. Nous aimons le théâtre, les spectacles et la culture en général. Ce conte théâtral nous a interpellés. Les deux artistes sont surprenantes et jouent à merveille. Un petit temps de réflexion sera nécessaire ce soir afin d’analyser, toutes ses brèves de vies », conclut ce spectateur, satisfait de pouvoir compter sur une offre culturelle de proximité. S. B. (CLP)
—
Un week-end théâtral et musical de qualité
PUBLIÉ LE 05/10/2012 – MIS À JOUR LE 05/10/2012 À 02:12 Par La Voix Du Nord

Tout d’abord De là où je viens, une pièce proposée au Petit Théâtre par la compagnie Minus Théâtre. Élodie Mora et Florence Rousseau se sont rencontrées dans l’atelier du conteur villeneuvois Rachid Bouali. L’une lit des histoires dans les vieux objets, l’autre écoute les récits des personnes. C’est autour de la transmission des histoires familiales qu’est né ce projet. De l’art vivant, sincère et pour tous. Un petit bijou de complicité entre les comédiennes-conteuses et le public, un joli voyage, un vrai moment d’évasion et de rêve… Quant aux mélomanes, ils apprécieront la venue de quatre grands solistes de la région à l’église d’Ennevelin. De grands airs romantiques au programme.
« De là où je viens », samedi 6 octobre à 20 h 30 au Petit Théâtre de Templeuve. 8 et 4 E.
—
Des histoires d’habitants ont nourri la balade contée qui s’élance aujourd’hui
PUBLIÉ LE 22/09/2012 – MIS À JOUR LE 22/09/2012 À 02:15 par La Voix Du Nord |
HORNAING |Florence Rousseau de la Compagnie Histoires de mémoire

a collecté des histoires réelles ou fantastiques auprès des habitants. Puis, avec Élodie Mora de la Compagnie Minus Théâtre, elle a réécrit ces histoires, afin d’apporter aux récits une dimension musicale.
Pour cela, les deux artistes ont collaboré avec l’harmonie et l’école de musique et aussi avec la chorale Les Cigales.
Bonnes chaussures
Le résultat de ce travail de longue haleine est à découvrir aujourd’hui, à condition de mettre de bonnes chaussures et de revêtir une petite laine. Une balade contée proposée par quelques habitants et les artistes s’élance à 17 heures, depuis la maison de quartier de la résidence Heurteau.
L’événement s’inscrit dans le cadre de sa saison culturelle de la Communauté de commune Coeur d’Ostrevent (CCCO), qui a mis en place des projets culturels participatifs. Celui-ci a été cofinancé par la CCCO, la municipalité et le parc naturel régional. Une partie du parcours se fera à pied, l’autre en bus. Les places en bus étant limitées, il est conseillé de s’inscrire au 03 27 71 79 86
—
À l’AREFEP, des contes et un jeu de société pour apprendre à s’exprimer
PUBLIÉ LE 18/09/2012 – MIS À JOUR LE 18/09/2012 À 02:20 Par La Voix Du Nord | LOOS |
Vendredi, dans les locaux de l’AREFEP (Actions ressources pour l’emploi, la formation et l’éducation permanente),

Florence Rousseau, conteuse et collecteuse d’histoires de mémoire, a mené son auditoire, avec habileté, dans un voyage imaginaire. C’est avec des personnages marqués par leur pays d’origine, leurs coutumes, enracinés dans leurs familles avec des expressions et modes de vie qui traversent les générations que des participants ont exprimé leur propre expérience de vie.
Christelle Willoqueaux, médiatrice culturelle, a expliqué le sens de cette animation. « C’est l’aboutissement d’un projet ayant pour thème « Ma mère disait toujours », qui s’est déroulé de février à juin 2012, avec une dizaine de participants (des stagiaires) à l’AREFEP. » Thomas Fieffé, illustrateur indépendant, et Mohammed Slimani, de l’association Le pas de côté, ont aidé les stagiaires à s’exprimer dans des univers invitant au voyage et à la découverte, et ainsi permettre la conception et la réalisation d’un jeu de société.
Sous la conduite de Mohammed Slimani, deux ateliers se sont formés pour découvrir le jeu de société issu du projet. Chaque joueur devant récolter un maximum d’indices en tirant des cartes l’obligeant à s’exprimer et partager, avec le groupe, pour reconstituer le personnage. Ils ont ensuite partagé un goûter, composé de spécialités culinaires préparées par les participants, conclusion de cette rencontre.
—
Magie du verbe et cadre enchanteur pour le festival Contes en demeure
PUBLIÉ LE 12/08/2012 Par La Voix Du Nord| RECQUES-SUR-HEM |
Jeudi, les responsables de l’office de tourisme d’Ardres ont choisi le château du Chaffet et son parc de verdure

pour servir de cadre à un nouvel épisode de Contes en demeure. Les amateurs de rêverie au crépuscule ont été nombreux dans la rue Lambert pour assister aux réjouissances du château.
« Au lieu d’un château, souligne Jo Lefebvre, le fils de Rachel, la propriétaire, il s’agit plus prosaïquement d’une demeure bourgeoise de douze pièces au milieu d’un parc qui confère tout son charme à la maison. » Trois poules sur la pelouse sont préposées à l’accueil. Pour Véronique Franque, la directrice de l’office de tourisme d’Ardres, ce théâtre de verdure est propice à l’heure du conte, d’autant que la météo est enfin complaisante.
De Majorque à la Bretagne
L’entrée en scène des deux artistes a lieu sous une frondaison de hêtres, de frênes et autres châtaigniers. Sur un tapis d’herbe en guise de planches, Elodie Mora et Florence Rousseau mêlent leurs souvenirs des pays d’où elles viennent. Élodie, robe noire et cheveux de jais, c’est la fougue méridionale avec des mains qui en disent tout autant que les mots.
Elle évoque ses ancêtres de l’île de Majorque écrasée de soleil, fleurant bon l’oranger, où les fourmis sont légion, où les chats sauvages hantent les ruelles. Florence évoque sa Bretagne natale avec le vol lourd des corbeaux, les estaminets, le cidre et le vin blanc, les parkings des supermarchés qui anéantissent les vieux cimetières.
Toutes deux sont des collectionneuses d’histoires personnelles ou glanées ça et là. C’est alors une galerie de portraits de naguère. La grand-mère majorquine dont la machine à coudre chante ; Emile, le fossoyeur du pays de la Vilaine qui joue au père Noël ; Stéphane, qui fait du vélo dans les nuages. Entre le public et les conteuses il y a aussi de saisissants moments d’intimité qu’accentuent des accords d’un accordéon mélancolique.
Les voix se font murmures, le silence est profond et l’émotion intense quand Élodie évoque la guerre civile espagnole et les familles déchirées, quand Florence conte le grand amour de Louis et Marie.
Marie a failli durant la longue absence de son mari prisonnier de guerre mais, la paix venue, l’amour triomphe encore et les pintades de M. le curé (chez nous, on les appelle grenouilles) en sont pour leur frais.
La soirée a connu un vif succès. Elle s’est achevée autour d’un buffet au son d’une musique douce. Le dernier rendez-vous de la saison est fixé au jeudi 16 août dans le cadre enchanteur lui aussi du château de Cocove à Recques-sur-Hem.
Contact et réservation pour le prochain rendez-vous auprès de l’office de tourisme d’Ardres en composant le 03 21 35 28 51.
—
Le 2e volet du festival Contes en demeure aura lieu au château du Chafait
PUBLIÉ LE 30/07/2012 Par La Voix Du Nord | SPECTACLE |
Après un premier volet au château de Dippendal, à Bouquehault, le festival « Contes en demeure »

organisé par l’Office de tourisme de l’Ardrésis et de la vallée de la Hem, aura lieu le jeudi 9 août au château du Chafait à Mentque-Nortbécourt.
Celui-ci est la propriété de Rachel Lefebvre-Harteel et de sa famille. La demeure familiale, qui possède quelque deux hectares de jardin d’agrément, a été construite en 1855 par les demoiselles Liot mais, après avoir brûlé en 1925, fut reconstruite par la famille Terlynck. Rachetée en 1950, elle est désormais la résidence familiale de Rachel Lefebvre-Harteel.
Il faut réserver rapidement
Dans ce cadre, se produira donc le Minus Théâtre, animé par Élodie Mora et Florence Rousseau. Celles-ci proposeront un chassé-croisé de contes et de musique dans un spectacle intitulé De là où je viens aux influences de Majorque et de la Bretagne. Un buffet campagnard, agrémenté par quelques produits du terroir, et une exposition artistique compléteront la soirée.
Festival Contes en demeure. Jeudi 9 août à 18 h 30 au départ de la chapelle des Carmes d’Ardres. Tarif : 12 E. Réservations obligatoires au 03 21 35 28 51.
—
Avant la guerre, les cinq cafés du village avaient chacun leur jeu de quilles
PUBLIÉ LE 20/06/2012 Par La Voix Du Nord | AIX-EN-ISSART |
L’animation Le jeu de quilles parlons en a attiré, vendredi, de nombreux curieux.

Elle était proposée par l’association, la Quille aixoise en association avec la municipalité et des partenaires dans le cadre du projet de couverture du quillier.
Sous la pluie, les participants ont écouté Christophe Compiègne, le président de la Quille aixoise, expliquer les règles de base de ce jeu rustique. Avec précision et habileté, il faut lancer la boule en bois truffée de clous pèse environ 14 kg, afin de renverser le maximum de quilles, au nombre de neuf et pesant 9 kg chacune. La force n’est pas un élément déterminant dans le jeu.
Parmi les curieux, Philippe Bataille, maire de Sempy, le village voisin. « La commune possède un quillier et j’aimerais bien reformer une équipe et pourquoi pas un club. Surtout que nous sommes situés entre Humbert et Aix-en-Issart qui ont leur club. Pour le 14 juillet, une animation sera sans doute proposée autour de ce quillier. » « Nous serions très heureux d’accueillir à nos entraînements les éventuels joueurs », a répondu Christophe Compiègne qui a ensuite invité les enfants et les adultes à jouer aux quilles.
Sempy veut s’y mettre
Cette animation s’est poursuivie par un café patrimoine, à la salle communale. La conteuse lilloise, Florence Rousseau, a raconté l’histoire du jeu de quilles dans le village. A l’époque, il comptait cinq cafés qui possédaient tous un quillier autour desquels les habitants se rencontraient, discutaient et jouaient, le plus souvent pour une tournée.
En 1942, les gens se mobilisent pour jouer énormément aux quilles. Ils misent de l’argent au profit de la Croix-Rouge pour les prisonniers de guerre. Fin des années 1950, les mobylettes et les voitures changent les dimanches au village. Il ne reste plus qu’un café. Les habitent jouent aux quilles pour une poule ou un lapin et commencent les tournois. Avec les années 1970 et 1980, les clubs de quilles voient le jour ainsi que les premiers concours dans l’arrondissement. Les joueurs ont envie de jouer d’une manière plus structurée. Les règles deviennent les mêmes pour tout le monde.
—
La vallée du Haut-Escaut en scène ce week-end : THEC et compagnie…
PUBLIÉ LE 24/03/2012 La Voix Du Nord
C’est un grand week-end culturel qui est proposé par Les Scènes du Haut-Escaut. Rendez-vous ce soir à Villers-Plouich, pour un spectacle tout public, entre contes et chansons puis, demain après-midi à Gouzeaucourt pour le dernier chapitre de la résidence de la compagnie THEC.

« De là où je viens ».- L’une chante, l’autre aussi. Pas les mêmes chansons, pas de la même langue. L’une conte, l’autre aussi. Pas les mêmes histoires, pas du même pays. Si leurs histoires sont différentes, elles font ensemble une seule musique ; celle d’une mémoire chaleureuse, souvent drôle, inquiétante parfois… L’histoire se passe à Availles-sur-Seiche (minuscule village de Bretagne), dans une ferme tenue par la même famille depuis 120 ans.
Élodie Mora et Florence Rousseau se sont rencontrées dans l’atelier de Rachid Bouali. L’une lit des histoires dans de vieux objets, l’autre écoute les récits des personnes. C’est autour de la transmission des histoires familiales qu’est né ce projet. L’histoire de leurs ancêtres croise quelques grands thèmes de l’histoire du XXe siècle : les origines rurales, l’immigration et le rôle des femmes. •
Ce soir à 19 h, salle polyvalente de Villers-Plouich. Nombre de place limité, réservation vivement conseillée. Tarifs : 6 E et 3 E (réduit).
5Portraits, par la compagnie THEC.- Dans le cadre de leur résidence, la compagnie a rencontré les habitants du territoire pour récolter leur témoignage et comprendre comment les hommes ont traversé le territoire : pendant les guerres, à l’occasion des travaux agricoles, lors de l’installation de nouvelles usines comme à Proville ou aujourd’hui avec le contournement, les autoroutes, le Canal de Saint-Quentin, etc… Comment les hommes traversent une terre ? Que laissent-ils sur leur passage dans les esprits, dans les coutumes, dans l’architecture ? Portrait(s)… C’est un itinéraire dans la vallée du Haut Escaut, une rencontre et surtout une grande occasion de laisser la parole aux habitants des villes et villages de la vallée. Les comédiens ont pris la route pour aller filmer et interroger la vie des habitants. Une ballade à la fois émouvante et pleine d’enthousiasme.
Portrait(s), c’est un carnet de route construit à partir des témoignages des personnes rencontrées. C’est un lien parfois amical, un véritable échange chaleureux entre une équipe artistique et les habitants. On sent déjà le coup de coeur… •
—
Florence Rousseau fait affleurer la mémoire du marais et la recueille
PUBLIÉ LE 20/05/2011 Par La Voix Du Nord | LE VISAGE DE L’ACTUALITÉ | Florence Rousseau a achevé son travail de collecte auprès de Marc Degezeele, à Nieurlet.
Le travail de collecte de Florence Rousseau touche à sa fin. Depuis 2008, elle a rencontré une vingtaine d’habitants du marais. À travers leurs témoignages, c’est un temps révolu et une mémoire bien vivante qui seront précieusement conservés dans la future Maison du marais.
PAR MARION CLAUZEL
saintomer@lavoixdunord.fr
Florence Rousseau embarque avec Marc Degezeele, non pas pour une balade. Mais pour rejoindre son domicile et recueillir la mémoire de cet habitant du marais. Une caméra, un enregistreur et une méthode d’ethnologue la guident dans ce travail de collecte, commandé par le Parc naturel des caps et marais d’Opale. La Lilloise Florence Rousseau travaillait au sein de l’association Herit’âge, avant que cette dernière ne ferme et qu’elle ne poursuive l’activité en indépendante.
« Les endroits sont imprégnés de ce que les hommes y ont vécu », souligne Florence Rousseau. Le marais se prête bien à l’exercice, car les familles sont restées là sur des générations les récits sont très anciens. Florence Rousseau s’appuie sur un questionnaire précis qui prend en compte l’environnement social, l’origine et l’histoire de la personne. Et se livre à une restitution mot par mot, « en conservant les euh, les chuintements, les silences ».
Le parc a orienté Florence Rousseau vers des personnes ayant des spécificités relatives à un outil, un type de maraîchage : le fondateur des wateringues, un faiseur de bateaux… Elle n’avait jamais mis les pieds dans le marais, mais fille d’agriculteurs, elle confie : « Ça m’a beaucoup aidé à me faire accepter. » Dans leur cuisine, devant un café, très vite, les gens oublient la caméra et remontent le temps. « Des fois, il y a un silence… Et là, la personne a 6 ans. Elle est aux choux-fleurs avec ses parents… » Sur ce territoire enclavé, la modernité est arrivée plus tard qu’ailleurs. Les années soixante-dix ont tout fait exploser, mais la mémoire demeure dans les têtes, intacte.
Âgés de 65 à 95 ans, les habitants du marais témoignent d’une vie révolue. Une vie dominée par le travail. « Quand c’est la saison des choux-fleurs, c’est pas possible de s’arrêter », rapporte Florence Rousseau, qui noue avec ses interlocuteurs une relation passionnante. « Certains sont fous du marais et ne le quitteraient pour rien au monde. Mais dans le même temps, d’autres disent en avoir été esclaves.
» Florence Rousseau a été impressionnée par les femmes qui faisaient leurs courses en bateau, amenaient leurs enfants à l’école, en bateau … Pendant la guerre, le marais fut aussi cet endroit mystérieux où pas mal de gens se cachaient, où les enfants jouissaient d’une rare liberté. Une figure nourricière entretenue avec soin : « On défriche, on cultive, on exploite parce que ça fait vivre. » Aujourd’hui, les touristes s’extasient devant les friches, les maraîchers, eux, en sont malades. « Ils sont les témoins d’un monde qui a disparu mais va continuer à vivre d’une autre façon Patrimoniale, culturelle, c’est une seconde vie qui ne remplacera pas l’autre vie mais qui est importante. » Pour Florence Rousseau, il est une évidence : « C’est la non transmission qui fait mal aux gens. » À défaut d’avoir transmis leurs terres à leurs enfants, certains maraîchers transmettront leur mémoire, à travers des témoignages qui intégreront la scénographie de la Maison du marais. Et la collecteuse d’insister : « On ne le vivra plus jamais comme il a été vécu. Mais le marais n’est pas mort. »
—